Pixxle poursuit son ambition : rendre le numérique plus accessible et plus utile à l’échelle mondiale.

Pour notre première implantation hors d’Europe, nous avons choisi Madagascar. Un choix fort, engagé, que nous vous expliquons aujourd’hui à travers une interview de Christophe Rudeau, fondateur et CEO de Pixxle.
« Madagascar n’est pas juste un point sur la carte, c’est un point de départ fort et engagé. »
Pourquoi avoir décidé d’implanter Pixxle en dehors de l’Europe ?
Christophe Rudeau :
Notre présence en France nous permet déjà de proposer Pixxle à l’échelle européenne. Mais si l’on veut vraiment bâtir un écosystème global, il faut aller plus loin.
Implanter Pixxle hors d’Europe, c’est une étape clé pour concrétiser notre vision d’un numérique universel, respectueux et accessible à tous.
Pourquoi Madagascar, et pas les États-Unis comme beaucoup de startups ?
CR :
Les États-Unis sont un marché ultra-saturé. Nous avons fait un choix différent, plus audacieux mais aussi plus humain.
Madagascar est à l’aube de son ère numérique, avec une population jeune, dynamique, et une vraie envie de modernité.
Ici, Pixxle a l’opportunité de s’installer dès le départ comme une solution locale et utile, pas comme un acteur étranger qui impose sa logique. Et puis, je connais personnellement Madagascar, j’y ai passé du temps. C’est un pays que j’ai appris à comprendre et à respecter. Ce choix n’est pas stratégique seulement, il est aussi affectif.
Que va proposer Pixxle à Madagascar ?
CR :
Nous proposons notre alternative européenne aux géants du numérique, mais adaptée aux réalités locales.
Tous nos services sont traduits en malgache, pour faciliter une adoption simple et rapide.
Un Pixxle Concept Store ouvre ses portes dans la ville de Fianarantsoa, avec la vente de smartphones, tablettes, et l’installation directe de nos services et solutions comme Pixxle Places, qui permet à chaque commerce local d’être visible en ligne gratuitement.
Et surtout, nous allons former nos utilisateurs pour qu’ils puissent utiliser nos outils pour développer leur activité, gagner en visibilité et s’approprier pleinement le numérique.
Avec Pixxle, vous soutenez également une association qui agit localement à Madagascar. Pouvez-vous nous en dire plus ?
CR :
Oui, nous soutenons depuis 10 ans maintenant, l’association Se Tendre La Main, qui construit des écoles primaires et des collèges à Madagascar. Ce soutien est totalement en phase avec nos valeurs : apporter du savoir, soutenir l’éducation, et participer à l’avenir du pays. Cette collaboration nous a aussi permis de mieux comprendre Madagascar, son énergie, ses besoins, et surtout la chaleur de sa population. Pixxle, ce n’est pas que de la tech — c’est également une aventure humaine.
J’en profite pour vous faire découvrir cette belle association. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi contribuer au développement de ses actions en faisant un don. Rendez-vous sur https://www.setendrelamain.org
Un dernier mot ?
CR :
Madagascar est notre premier pas en Afrique, mais certainement pas le dernier.
Ce que nous construisons ici, nous voulons le dupliquer ailleurs, toujours avec la même philosophie : mettre le numérique au service des gens, et non l’inverse. L’aventure ne fait que commencer.